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Contrôleur général des prisons : comment le saisir ?

Mis à jour le 27 janvier 2021

Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) veille au respect des droits fondamentaux des personnes privées de libertés. Il est indépendant. Il a le pouvoir d'inspecter tous les lieux de privation de liberté par les autorités : prisons, cellules de garde à vue, hôpitaux psychiatriques, centres de rétention, etc. Le Contrôleur peut être saisi par les personnes privées de liberté ou par une personne qui a connaissance d'une atteinte à leurs droits.

Pour quels lieux de privation de liberté peut-on saisir le Contrôleur ?

Le CGLPL peut être saisi du cas d'une personne enfermée ou placée dans l'un des lieux suivants :

Qui peut le saisir ?

Le CGLPL peut être saisi par les personnes suivantes :

Il peut également décider de se saisir de sa propre initiative.

Pour quels motifs ?

Le CGLPL peut recevoir un signalement pour les motifs suivants :

Comment le saisir ?

Par courrier

Le CGLPL peut être saisi par simple courrier postal.

Contrôleur général des lieux de privation de liberté

Par courrier

16/18, quai de la Loire

CS 70048

75921 Paris Cedex 19

Par téléphone

01 53 38 47 80

Par messagerie

Accès au formulaire de contact

Il n'est pas possible de faire un signalement anonyme. Le courrier doit être signé. En revanche, le nom de la personne ayant fait le signalement ne sera pas révélé par le CGLPL.

À savoir

si c'est une personne en prison qui écrit, le courrier ne peut pas être contrôlé par l'établissement.

En entretien physique

Une personne enfermée, ses proches ou les personnels de l'établissement peuvent rencontrer le CGLPL à l'occasion d'une de ses visites dans l'établissement concerné. Ces entretiens sont confidentiels.

Les permanences d'accueil sont affichées dans l'établissement et dans les locaux d'accueil des familles.

Établissement pénitentiaire (prison)

Quelles sont les actions du Contrôleur ?

Le CGLPL adresse un rapport de visite aux ministres concernés par le lieu de privation mis en cause.

S'il l'estime nécessaire, il fait des recommandations pour améliorer la situation.

Il peut décider de rendre publics ces rapports.

En cas d'infraction commise, le CGLPL peut effectuer un signalement au procureur de la République. Il peut aussi saisir les instances disciplinaires des agents publics impliqués dans la violation des droits fondamentaux des personnes détenues.

Références