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Rupture du contrat de travail pour cas de force majeure

Mis à jour le 15 mars 2023

En cas de force majeure, l'employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail qui les lie. Qu'est-ce qu'un cas de force majeure ? L'employeur doit-il respecter une procédure particulière pour rompre le contrat du salarié ? Le salarié touche-t-il des indemnités en cas de rupture de son contrat de travail ? Nous faisons un point sur la réglementation.

Qu'est-ce que la force majeure ?

La force majeure est un événement qui remplit les 3 caractéristiques suivantes :

  1. Il est imprévisible

  2. Il est irrésistible (insurmontable)

  3. Il échappe au contrôle des personnes concernées

La poursuite du contrat de travail en raison de cet événement est rendue impossible. Par exemple, la destruction totale de l'entreprise à la suite d'un incendie sans possibilité de reprise de l'activité.

Quelle procédure suivre pour rompre un contrat de travail pour cas de force majeure ?

Le contrat de travail est rompu immédiatement.

L'employeur n'est pas obligé de respecter une procédure pour rompre le contrat. Il informe le salarié de la rupture.

L'employeur remet au salarié les documents de fin de contrat (particuliers) qui lui sont dus.

À savoir

si le salarié estime que les conditions d'une rupture du contrat pour cas de force majeure ne sont pas réunies, il peut saisir le conseil des prud'hommes (particuliers).

Le salarié touche-t-il des indemnités en cas de rupture du contrat pour cas de force majeure par l'employeur ?

Les indemnités que peut toucher un salarié différent selon la nature du contrat de travail.

Elles diffèrent également si la rupture est du fait d'un sinistre ou non.

Le salarié perçoit une indemnité compensatrice. Son montant est égal au celui de l'indemnité de licenciement (particuliers) et de l'indemnité compensatrice de préavis (particuliers) auquel le salarié aurait pu prétendre.

Il perçoit aussi l'indemnité compensatrice de congés payés (particuliers).

Le salarié perçoit l'indemnité compensatrice de congés payés (particuliers).

Le salarié perçoit une indemnité compensatrice. Son montant est égal aux rémunérations que le salarié aurait dû percevoir jusqu'au terme du contrat. (particuliers)

Il perçoit aussi l'indemnité compensatrice de congés payés (particuliers).

L'indemnité de fin de contrat (ou prime de précarité) n'est pas versée.

Le salarié perçoit l'indemnité compensatrice de congés payés (particuliers).

L'indemnité de fin de contrat (ou prime de précarité) n'est pas versée.

Le salarié perçoit l'indemnité compensatrice de congés payés (particuliers).

L'indemnité de fin de mission (ou prime de précarité) n'est pas versée.

À noter

la rupture du contrat de mise à disposition ne constitue pas un cas de force majeure.

Le salarié perçoit l'indemnité compensatrice de congés payés (particuliers).

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Références